Au deuxième et au troisième étage du lycée cantonal, deux petits bassins identiques, permettaient de se désaltérer.
La grenouille en bronze est une sculpture de Robert Dietlin, auteur du sanglier qui trône devant l'Hôtel de ville. L'une des deux grenouilles a semble-t-il été dérobée lors de travaux de rénovation.
Une fontaine ancienne, dans une configuration sans doute revisitée, agrémente le parc du Pré de l'Etang.
Au bas du Faubourg des Capucins, à gauche de l'escalier qui mène au château, une petite fontaine chargée d'histoire. Installée à la demande du prince-évêque, elle permettait aux religieux du couvent des capucins de se ravitailler.
Une autre place très conviviale, avec sa fontaine récente, à la Rue de Morimont.
A proximité du château, un endroit rêvé pour le pique-nique et les escapades hors les murs, le Parc Mouche et sa bucolique fontaine.
En bordure de la Place des Bennelats, cet ancien bassin de pierre, reconverti en jardinère, a dû abreuver bien des soifs.
Il ne doit pas être bien loin de son ancrage original, puisque le nom de "Bennelats" évoque de "petites fontaines" supprimées en 1876.
Les nouveaux quartiers de la ville possèdent aussi de belles fontaines, insérées, comme ici aux Franchises, dans des places très conviviales.

L'eau de la source du Varieux qui permit, à l'époque, d'alimenter le haut de la ville et qui jaillissait jusqu'à la fontaine du Cygne se déverse aujourd'hui dans deux bassins en pierre brute, à la sortie de l'ancien tunnel-aqueduc.

 

Ce bassin, de construction assez récente, est situé au fond de la Rue de la Chaumont. Il rappelle un ancien lavoir alimenté par la source du Mapetschu.

 

En 1993, pour marquer son centenaire, l'entreprise Parietti et Gindrat a offert ce bassin monumental à la ville de Porrentruy.
Il est installé à l'entrée du parc du Pré de l'Etang.

Le bâtiment de l'Hôtel-Dieu a abrité l'hôpital de Porrentruy de 1765 à 1956.
Construit par l'architecte Pierre-François Paris, à qui on doit plusieurs édifices en ville de Porrentruy, il fut doté d'une fontaine publique dès sa création.

Inconnu de la majorité des Bruntrutains, ce bassin de pierre se cache à l'arrière de l'Ecole de Commerce, à la Rue du Banné.
Ce qui pourrait être un charmant point d'eau n'a hélas, le plus souvent, point d'eau (!)

 

La fontaine du Cygne, rue du Collège (devant le lycée cantonal), a marqué l'extension du réseau d'eau au haut de la ville, rendu possible par le captage de la source du Varieux.
Elle fut inaugurée en 1862, quand les eaux du Varieux furent retrouvées et canalisées à nouveau.
Ce bassin a dû voir passer plus d'un prince-évêque.
Situé sur les hauts de Porrentruy, à proximité du château, il nous invite à contempler la vieille ville depuis le parc de la Vignatte.
La visite du Jardin Botanique est une des activités les plus prisées par les touristes. Ils y découvrent cette jolie fontaine qui ajoute à la fraîcheur dispensée par les grands arbres.

Source d'agrément, en bordure du Pont d'Able, la Fontaine Saint-Nicolas, appelée jadis "Bonne fontaine" a-t-elle eu autrefois droit à son bassin ?

Peut-être les visiteurs de notre site nous permettront-ils de répondre à cette question.

Cette fontaine existe en deux exemplaires, l'une à l'intersection de la Rue Gustave Amweg et de la Rue de la Synagogue et la seconde à la Rue Thurmann.
Ce bassin, situé sur le côté de la Banque cantonale, est venu enrichir le patrimoine de la ville à la fin du siècle passé.
Cette très jolie fontaine (avec auge pour chien sur le socle) se trouve au pied du château, au Faubourg des Capucins, où s'élevait justement un couvent de capucins à l'époque des Princes-Evêques. On en trouve de semblables en ville de Bâle. L'animal mythologique est sans doute un basilic, qui, au Moyen-Age, était représenté sous la forme d'un serpent ailé, affublé d'une tête de coq.